Membres et Jurés de l'Ecole de Caen : Jean-Luc BIZIEN

Publié le par Ecole de Caen

 

Jean-Luc Bizien, auteur, président de l'Ecole de Caen

Né en 1963, à Phnom-Penh, Jean-Luc Bizien a grandi au Cambodge et vécu aux Comores avant de s’installer en Normandie, où il a étudié l’anglais et intégré l’École normale de Caen. Pendant quinze ans, il a enseigné auprès de l’enfance en difficulté, dans les ZEP et les instituts spécialisés, avant de se consacrer entièrement à l’écriture en 1999. Son premier album pour la jeunesse, La Forêt aux cent sortilèges, paraît en 1995 aux éditions Gründ, où il a depuis lors publié une vingtaine de livres. En 1999, il publie une trilogie pour la jeunesse chez Bayard, Les Empereurs mages, et bientôt créé et dirige, toujours chez Bayard, la collection « Les Imaginaires ». À partir de 2000, il publie plusieurs ouvrages aux éditions du Masque : des thrillers historiques, Le Masque de la bête (2000), La Muraille (2001) puis WonderlandZ (prix Fantastic’arts du festival de Gérardmer, 2002) et La Mort en Prime Time (prix du roman d’aventure, 2003). Marie Joly (ed. Wespieser) marque son passage à la littérature générale.

Marie Joly par Jean-Luc Bizien :
Le sujet de Marie Joly
m’a été offert, il y a trois ans déjà, par mon ami Emmanuel Chaunu, complice avec lequel j’ai travaillé sur de nombreux ouvrages pour la jeunesse. Il m’apportait là un témoignage, une histoire vraie.
J’ai beaucoup attendu – sans doute n’étais-je pas prêt. J’ai tourné autour des notes, je m’en suis imprégné. Et puis j’ai imaginé Cécile, dont je suis tombé amoureux. Elle s’est imposée. La fiction a pris le pas sur la réalité et les autres personnages sont nés alors comme une évidence : il a suffi de les inviter à l’ombre de Marie Joly.
Enfant, j’ai vécu deux guerres. Au Cambodge, d’abord, lorsqu’il a fallu quitter Phnom-Penh que les khmers rouges encerclaient. Aux Comores, ensuite, quand l’indépendance s’est obtenue dans le chaos. J’en garde des souvenirs diffus, et la certitude que les adultes, autour de moi, n’étaient pas ces héros manichéens des films d’Hollywood : il n’y avait ni bons, ni méchants, juste des civils qui perdaient leurs repères.
J’ai vécu longtemps en Normandie. J’ai visité ces endroits où tant d’hommes et de femmes ont souffert. La terre y est porteuse de souvenirs, il faut tendre l’oreille, ouvrir les yeux, se laisser porter par la magie de certain lieux…
Marie Joly
n’est pas seulement un roman sur la seconde guerre mondiale, c’est un livre sur tous les conflits, sur tous les individus qui tentent de survivre en marge de l’horreur.
Parce qu’on n’a pas besoin d’avoir vécu une période tragique pour faire œuvre de mémoire.


 

Bibliographie et achat en ligne

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Bonsoir, <br /> Suite à votre visite, je me suis permise de faire un lien vers votre page... <br /> Cordialement,<br /> Jeanne, partagée entre les pays de loire et la manche...
Répondre